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Un jeune Ă©tudiant amĂ©ricain aussi beau que prometteur rencontre, dans une soirĂ©e en 1967, un riche homme d'affaires et sa sĂ©duisante compagne qui lui proposent de crĂ©er une revue littĂ©raire. Adam Walker ne peut rĂ©sister Ă  pareille proposition. Mais Rudolf, son mĂ©cĂšne, ne tarde pas Ă  rĂ©vĂ©ler son vrai visage, celui d'un type odieux qui trucide un petit voyou, un jeune Noir qui les avait agressĂ©s alors qu'ils devisaient poĂ©sie dans les rues de New York. Le projet tombe Ă  l'eau, que l'attirance du bel Adam pour Margot, la compagne de Rudolf, avait de toute façon mis Ă  mal, les deux s'Ă©tant littĂ©ralement sautĂ©s dessus et ayant passĂ© une semaine Ă  se bĂ©coter dans le lit de Rudolf tandis que celui-ci Ă©tait retenu en Europe pour affaires. Baltel/Sipa Les textes les plus lus de Paul Auster en collection "Babel" sont "L'Invention de la solitude" ex., "LĂ©viathan" ex. et "Moon Palace" ex.. Sa "Trilogie new-yorkaise" s'est vendue Ă  exemplaires. Pour les romans les plus rĂ©cents, les ventes dĂ©passent toujours les "Le Livre des illusions" ex., "La Nuit de l'oracle" ex., "Brooklyn Folies" ex.. "Invisible", son dernier roman, aĂ©tĂ© tirĂ© Ă  plus de exemplaires. La suite aprĂšs la publicitĂ©Acte 2. Quarante ans ont passĂ©. C'est Jim maintenant qui parle. Il vient de recevoir de son vieil ami Adam, sous forme de manuscrit, le premier acte qui prĂ©cĂšde, une histoire de revue avortĂ©e dont il veut faire un roman. Adam est malade et confie Ă  Jim qu'il n'a que quelques mois Ă  vivre. Il ne tarde pas, du reste, Ă  lui envoyer la suite de son manuscrit intitulĂ© 1967 ». Il y raconte notamment sa sombre enfance marquĂ©e par la mort d'Andy, son petit frĂšre, qui s'est noyĂ© accidentellement dans un lac du New Jersey. Adam rĂ©vĂšle Ă©galement comment sa soeur et lui, aimantĂ©s l'un Ă  l'autre, dĂ©couvrirent le plaisir, l'amour battant fier pavillon dans ces deux jeunes corps impatients et 3 ? Il arrive en effet avec son lot de piĂšges, de faux-semblants, de voies de garage. On se gardera bien sĂ»r d'indiquer laquelle mĂšne finalement quelque part. C'est le syndrome cadeau Bonux, chaque partie du rĂ©cit contenant sa surprise. Paradoxe parvenu Ă  l'apogĂ©e de son talent, l'auteur de la Trilogie new-yorkaise» ne semble pouvoir se satisfaire d'histoires simplement racontĂ©es comme seuls en sont capables les grands maĂźtres de la fiction, dĂ©barrassĂ©s de ces effets de style qui sĂ©duisent gĂ©nĂ©ralement les Ă©crivains qui dĂ©marrent. Auster, lui, dĂ©chire Ă  dessein les toiles du dĂ©cor, et donne Ă  voir, sous la chair apparente des personnages, leur vraie nature de mannequins de papier, l'armature et le rembourrage. Casse-gueule ? Oui, mais sur le fil et sans filet, Paul Auster, une fois encore, rĂ©ussit le plus fabuleux saut pĂ©rilleux qui suite aprĂšs la publicitĂ©Invisible, par Paul Auster, traduit de l'amĂ©ricain par Christine Le Boeuf, Actes Sud, 300 p., 22,50 euros.=> VidĂ©o Les 3 livres qu'emporterait Paul Auster sur une Ăźle dĂ©serte =>=> Toutes les critiques de l’Obs=>=>=> Revenir Ă  la Une de Le Nouvel Observateur » du 29 avril 2010. ï»żhome CINÉ & SORTIES CinĂ©mas CinĂ©ma Les Toiles du Lac Aix Les Bains -2,80 € search   E-billet pour gĂ©nĂ©rer votre place de cinĂ©ma Les Toiles du Lac Ă  Aix les Bains Entrez dans le monde du cinĂ©ma ! 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Houellebecq est mort. AssassinĂ©. Tout s’est passĂ© dans une maison du Loiret, oĂč l’écrivain vivait retirĂ©, aprĂšs avoir longtemps sĂ©journĂ© en Irlande. L’homme a Ă©tĂ© sauvagement dĂ©chiquetĂ©, en compagnie de son chien. Leurs corps ont Ă©tĂ© dĂ©coupĂ©s en laniĂšres et mĂ©langĂ©s de telle maniĂšre qu’il est devenu impossible de les distinguer. InterrogĂ©s, ses proches se sont montrĂ©s peu loquaces. Il avait beaucoup d’ennemis », disent-ils seulement, et on s’était montrĂ© avec lui injustement agressif, cruel ». Fascinante mise en abyme ces scĂšnes, extraites de La Carte et le Territoire, Ă  paraĂźtre ces jours-ci, mettent en Ă©vidence le paradoxe du cas » Houellebecq. Pour ce qu’on en connaĂźt, voilĂ  un homme qui cultive un environnement personnel d’une extrĂȘme banalitĂ© en Irlande, notamment. Un intellectuel qui se tient Ă  l’écart de toutes les formes de glamour, de la bohĂšme chic et des discours qui vont avec. Un romancier qui traque les symptĂŽmes de la modernitĂ© Ă  travers les lieux, les objets, les pratiques et les pensĂ©es les plus ordinaires, les moins dignes en apparence de susciter l’intĂ©rĂȘt. Et voilĂ  pourtant l’écrivain qui attire, sur sa personne comme sur ses textes, la plus violente explosion de critique et de haine dont la vie littĂ©raire française soit capable. L’homme aux procĂšs retentissants, celui que les jurĂ©s Goncourt n’ont touchĂ© que du bout des doigts, de peur de se salir les mains. Celui dont les changements d’éditeur font parler presque autant que ceux d’un joueur du Real Madrid, dont chaque livre est guettĂ© comme l’arrivĂ©e d’un cyclone et dont les rares apparitions sont passĂ©es aux rayons X, en France comme ailleurs. L’écrivain qui, suscitant l’enthousiasme ou le dĂ©goĂ»t, Ă©lectrise pĂ©riodiquement la scĂšne plutĂŽt morne du dĂ©bat d’idĂ©es, dans l’Hexagone. Comment ? Par une stratĂ©gie romanesque de neutralitĂ© qui confine Ă  la violence. Un ton glacĂ©, une froideur de jugement dĂ©routante, un manque d’affect que ne lui pardonnent pas ses adversaires. Sans paraĂźtre s’en Ă©mouvoir, mais avec une intense vitalitĂ©, Houellebecq pointe les dĂ©rives et les monstruositĂ©s de la modernitĂ©, faisant surgir une grande Ă©trangetĂ© sous le quotidien trivial de la sociĂ©tĂ© de consommation. DerriĂšre son masque, M. Tout-le-Monde est un alien », et Michel Houellebecq un Ă©crivain puissant, quoi qu’on en dise loin des mille livres bien polis qui, chaque annĂ©e, ne font finalement ni chaud ni froid, les siens dĂ©rangent, rĂ©vulsent ou Ă©branlent - ils agissent. Et s’ils provoquent, chaque fois, une rĂ©action chimique sur l’esprit du lecteur, c’est parce que leurs questions sont, au fond, toujours les nĂŽtres - mĂȘme et surtout quand elles soulĂšvent le cƓur. Houellebecq n’est pas humaniste ? Il est humain. Et bien vivant. L’homme Houellebecq est vivant, donc, mais son personnage meurt, comme meurent un certain nombre des personnalitĂ©s » française mises en scĂšne dans le livre. Rien d’étonnant, puisqu’il s’agit, pour partie au moins, d’un roman d’anticipation, censĂ© se conclure dans un futur proche une grosse vingtaine d’annĂ©es. Le personnage principal, pourtant, n’est pas l’écrivain promis au carnage, mais un jeune peintre, Jed Martin, qui pourrait ĂȘtre une sorte de double de Houellebecq. Une silhouette trĂšs houellebecquienne », en tout cas comme d’autres personnages croisĂ©s dans de prĂ©cĂ©dents romans, Jed n’est pas empathique, pas solidaire. Il ne se reconnaĂźt guĂšre dans la communautĂ© des hommes, ou plutĂŽt, il n’appartient pas - ni Ă  lui-mĂȘme ni aux autres. Il se contente de traverser le monde Ă  sa façon dĂ©senchantĂ©e, absolument neutre », pour ne pas dire dĂ©pressive. Le regard qu’il porte sur la sociĂ©tĂ© de son temps, Ă©crit l’auteur, est celui d’un ethnologue bien plus que d’un commentateur politique. » Promis Ă  la cĂ©lĂ©britĂ© grĂące Ă  une exposition dont un certain Michel Houellebecq rĂ©digera le catalogue, Jed approchera les passions creuses de la gloire, avant de s’en dĂ©tourner tout Ă  fait. C’est Ă  partir du dĂ©calage entre son absence d’émotion et les mirages produits par la cĂ©lĂ©britĂ© que Michel Houellebecq le vrai construit un rĂ©cit d’une force, d’un humour et d’une inventivitĂ© Ă©vidents. Tout est mis Ă  plat, mĂ©ticuleusement dĂ©pliĂ©, froidement regardĂ© tel un encyclopĂ©diste, Jed a entrepris de fixer sur la toile » des objets, puis des mĂ©tiers, puis des hommes en voie de disparition. Son ambition n’est pas d’attraper le dĂ©tail ou de s’attarder sur le pittoresque, mais de chercher la structure. ConsidĂ©rant le portrait que Jed a fait de lui, le personnage Houellebecq commence par dĂ©clarer qu’il le verrait bien au-dessus de sa cheminĂ©e, puis, quelques verres de chablis plus tard Pourtant, j’aime bien vos derniers tableaux, mĂȘme s’ils reprĂ©sentent des ĂȘtres humains. Ils ont quelque chose
 de gĂ©nĂ©ral, je dirais, qui va au-delĂ  de l’anecdote. » La carte est plus importante que le territoire », observe finalement l’auteur, en rĂ©fĂ©rence au travail de Jed sur des cartes Michelin. Des cartes de France, bien sĂ»r, puisque c’est de cela qu’il s’agit la France, dans sa gĂ©ographie spatiale et sociale, celle dont Michel Houellebecq le vrai parle avec acuitĂ©, de livre en livre. Ce pays et, au-delĂ , cette modernitĂ© frĂ©nĂ©tique, polarisĂ©e autour de ses grandes surfaces et de ses people » plus ou moins glorieux, tournant comme un derviche autour de son centre vide. De ce territoire, l’écrivain brosse un portrait prĂ©cis descriptions de lieux, de comportements, de pensĂ©es stĂ©rĂ©otypĂ©es, de tics de langage ou simplement de la notice d’un appareil photo, riche d’enseignements sur les normes familiales en vigueur, cruel, rĂ©aliste Ă  sa façon. Peut-on dire pour autant qu’il est un auteur rĂ©aliste ? Sans doute pas. En le lisant, ce sont les toiles du peintre amĂ©ricain Edward Hopper qui viennent Ă  l’esprit prĂ©cises, elles aussi, mais muettes et porteuses d’une Ă©nigmatique neutralitĂ©. Hopper qui, comme Houellebecq dans ce livre, Ă©tait captivĂ© par les maisons il est beaucoup question de logements, dans La Carte et le Territoire. ConsidĂ©rĂ© comme le » peintre de l’ American way of life », Hopper avait mis les outils du rĂ©alisme au service, non pas de la rĂ©alitĂ© proprement dite ce qu’il finissait par peindre n’était jamais ce qu’il avait eu sous les yeux, mais d’un Ă©tat d’esprit - d’une idĂ©e de la rĂ©alitĂ©. MĂ©ditation sur le cadavre » Les Ă©lĂ©ments de rĂ©alitĂ© dont Houellebecq se sert pour alimenter son livre sont le plus souvent des artefacts. Bien sĂ»r, il parsĂšme son histoire de noms vrais », qu’il s’agisse d’écrivains FrĂ©dĂ©ric Beigbeder, Philippe Sollers ou de gens de tĂ©lĂ©vision Jean-Pierre Pernaut, Claire Chazal, Patrick Le Lay, Julien Lepers, mais chacun d’entre eux n’est qu’un type, pas une personne rĂ©elle. Certaines scĂšnes, comme la soirĂ©e de nouvel an chez Jean-Pierre Pernaut, donnent d’ailleurs lieu Ă  de vĂ©ritables farces, plus proches de la pochade que d’une quelconque fresque naturaliste. L’ensemble renvoie l’image d’une sociĂ©tĂ© dĂ©cadente, pour ne pas dire Ă  bout de souffle. Un monde Ă  ce point dĂ©pourvu de colonne vertĂ©brale peut-il survivre ? ConsidĂ©rant les cadavres de l’écrivain et du chien, un policier, le commissaire Jasselin, se souvient d’une phrase apprise dans un monastĂšre sri-lankais oĂč il a pratiquĂ© la mĂ©ditation sur le cadavre » Ceci est mon destin, le destin de l’humanitĂ© entiĂšre, je ne peux y Ă©chapper. » Cette non-pĂ©rennitĂ© de toute chose revient Ă  plusieurs reprises, dans le livre. Il ne s’agit pas seulement de la mort, sujet de prĂ©dilection de nombreux Ă©crivains, mais du fait que l’éternitĂ© n’existe pas. L’individualitĂ© n’est guĂšre qu’une fiction brĂšve », observe Jed. Tout indiffĂ©rent soit-il Ă  l’ensemble du vivant, Jed est confrontĂ©, par son art, Ă  la question de la pĂ©rennitĂ© comment reprĂ©senter le monde et pourquoi ? pour quelle durĂ©e ? Faut-il seulement le reprĂ©senter ? Du seul fait qu’il existe, le livre rĂ©pond par l’affirmative. Houellebecq, lui, s’affirme comme un moraliste et pas seulement comme l’entomologiste qui se promĂšne au milieu de ses semblables, la loupe Ă  la main. Mais un moraliste un peu nostalgique, alternativement fĂ©roce et presque attendri, qui fixerait soigneusement sur sa toile » les derniĂšres images d’un monde vouĂ© Ă  l’extinction - comme une sorte d’inventaire loufoque et mĂ©ticuleux, avant liquidation. RaphaĂ«lle RĂ©rolle Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

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